Holà les STE !
Je prends le relais ! Merci pour ces charmants premiers articles, camarades! A présent, petit saut au pays de Gandhi pour tout le monde ! La cité de Bangalore plus précisément, où tonnent les klaxons des rickshaws et où tout le monde a un sniper pointé sur le front (mais aucun ne tire, bizarre...). Quand je suis arrivé en voyant Dr Lecomte Tom sur la pancarte d'un taxi driver je ne me suis plus senti pété et depuis, c’est la cours des miracles.
Je loge dans un campus magnifique située dans une mini jungle au cœur de la ville où règne tout un écosystème fascinant. La faune et la flore sont à couper le souffle et les indiens sont adorables. Je suis loin des images horribles qu'on se fait parfois de l'Inde, sans doute les rencontre-t-on dans les contrées plus touristiques au nord. Ici, c'est la pleine expansion, le rendez-vous de tous les stagiaires, je croise des ex-pats venus des quatre coins du globe.
Mon stage, c'est de la tuerie. Je suis dans une cellule de recherche franco-indienne qui monte régulièrement des projets sous l'enseigne de l'Institut de la Recherche et du Développement (IRD). En ce moment c'est le projet AICHA qui est lancé, ils étudient les eaux souterraines d'un bassin versant du Karnataka au sud de Bangalore et mettent en corrélation les pratiques agricoles locales et les dérèglements climatiques. Bref, c'est passionnant ! Moi je dois d'une part, en laboratoire, faire une mise à jour des données hydrologiques grâce au logiciel Hydras et, d'autre part, faire des mesures sur le terrain (qui est à huit heures de Bangalore en pleine jungle) et m'occuper de tous les instruments (j'en ai déjà réparé deux, tout le monde m'appelle Mac Giver !).
Avec les bus et les trains de nuit, j’arrive à faire des périples presque tous les week-ends, Belur, Shlavanabelagola, Mysore, Hampi et même Pondichery ! Sinon quand je reste à Bangalore, je sors en boîte dans des pures soirées cosmopolites.
J'ai fait mon twist sur le city market de Bangalore! Un marché incroyable où les indiens fabriquent des colliers de fleurs à la main. Ma danse leur a tellement plus qu'ils m'ont offert un collier et m'ont pointé le font de rouge. Une fois à l'extérieur du marché tout le monde se marrait et me montrait du doigt. Je ne suis pas encore sûr d'avoir compris pourquoi mais je crois que cet accoutrement était en réalité réservée aux jeunes mariés (ce qui expliquait sans doute les petits regards malicieux qu'on me lançait). Conclusion, le twist c'est la vie mes amis. Je me suis fait une centaine de potes grâce à ça :) J’encourage vivement toute la classe à faire sa danse, d’autant que notre montage fera le plus bel effet lors de la remise des diplômes !
Petit B-mol, personne ne m'a encore proposé de m'enseigner quelques rudiments du Kamasutra hormis un travesti... Je ne sais pas si ça valait le coup de se dépayser à ce point. En attendant impatiemment de vos nouvelles à tous ! Namaskara !
