Pas facile de résumer tout ça au bout de six mois même si le Chili restera une expérience inoubliable. Un semestre de folie ponctué par un voyage de dingue.
Les cinq mois à Coquimbo au rythme latino m’ont progressivement chilenisé. Une musique caliente, des asados avec viande en abondance, le Pacifique et ses vagues magiques pour le surf, le port de la ville et ses coins pittoresques ou l’on respire les parfums maritimes. Des cours déjantés, avec une quantité de sorties de terrain incroyable : traque de crabe entre les rochers, balade en bateau dans la baie, plongée parmi les raies et moult petits oiseau à empailler…
«- Monsieur Lecomte , me diront sûrement quelques futurs recruteurs, la biologie marine au chili vous a-t-elle fourni un bagage de connaissance réellement axé sur vos perspectives professionnelles ?
- Non mais bordel je regrette que dalle gros ! répondrai-je »
Je me suis fait absorbé par ce pays et ses habitants et je m’y suis senti putain de bien. J’ai parlé chilien et non pas espagnol, de jour en jour je remplissais très scolairement mon carnet de tous les chilenismos que j’entendais asi que ahora domino el chileno como la raja po wueon !
J’ai voyagé jusqu’aux déserts d’Atacama seul avec 8 nanas ! Mais je me suis bien tenu, pas vrai Marjo ? Au programme, eaux thermales, bicyclette, surf des sables, et ciels étoilés de malade.
Et quand finalement le semestre a touché à sa fin j’ai entrepris la grande vadrouille jusqu’au sud du monde. Mes jambes et mon pouce droit pour avancer et un pote chilien pour me marrer. Le résultat n’a vraiment pas été décevant, voilà un lien si vous voulez voir tout ça en image.
http://youtu.be/S3ZQ1yWNJEs
Plus de 3000 km de route patagonienne, quelques galères, beaucoup de kilo en moins mais énormément d’orgasmes visuels.
je sais elles sont toutes coupées, ça me casse les couilles